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Journal d'un voyageur du monde
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11 novembre 2002

La grande bouffe

Ce matin, je "petit-déjeunai" dans le restaurant où j'avais dîné la veille et qui proposait également une formule buffet. J'eus du mal à y croire mais pour 7.50F, j'avais : du yaourt, des cornflakes, du porridge, du thé, des toasts blancs et bruns, de la confiture, du beurre, du beurre de cacahuètes, du miel, du fromage, des pancakes à la banane et à l'ananas, des pommes, bananes, papayes, ananas et le tout à volonté. Plein comme une outre après ce petit-déjeuner gargantuesque, je grimpai sur un piton rocheux surplombant Pushkar et la "Camel Fair". L'ascension fut raide mais j'avais emmagasiné suffisamment de calories pour supporter l'effort.

pushkar

De là-haut, la vue était superbe et j'y restai une bonne heure en compagnie de jeunes adolescentes indiennes qui glougloutaient tout autour de moi pour que je les prenne en photo. Je répondai favorablement à leur demande ce qui eut pour effet de les rendre folles de joie. J'étais toujours étonné par la candeur et la naïvité de certains jeunes indiens peu habitués à côtoyer des étrangers. C'était rafraîchissant en comparaison avec l'attitude des commerçants, hôteliers, restaurateurs et autres chauffeurs de rickshaws. Je retournai au village pour déjeuner dans un restaurant non indiqué par le LP et quasi-désert. Très moyen et assez cher, je me laissai aller à commander des tomates appétissantes en craignant tout aussitôt de ne pas avoir à le regretter. Etait-ce les tomates ou le fruit de mon imagination, toujours était-il que je ne me sentis pas trop bien l'après-midi et du coup je rentrai à la guesthouse d'autant que le ciel bleu avait viré au gris et qu'un vent frais s'était levé.
Christophe et sa copine étaient comme d'habitude au champ de foire passant leur temps à discuer avec les chameliers. Yahil et ses amis israéliens y étaient allés la veille et ne trouvaient pas cela très excitant, aussi ils restaient toute la journée à la guesthouse. Je n'étais en phase ni avec les uns, ni avec les autres et comme d'habitude, je me retrouvai seul. Car je ne me voyais pas passer toute une journée assis par terre au milieu des chameaux et à l'inverse, je trouvais débile de venir en Inde pour passer le plus clair de son temps dans une guesthouse à discuter avec ses compatriotes sans faire l'effort d'aller à la rencontre des autochtones. En fin de soirée, je retournai me goinfrer au buffet à volonté dans une espèce de délire de remplissage à la Marco Ferreri et j'espérais ne pas avoir à le regretter.

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