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Journal d'un voyageur du monde
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14 novembre 2002

Auto-médication

Soit j'étais vraiment différent des autres, soit j'étais vraiment quelqu'un de bizarre, soit j'étais complètement à côté de la plaque, soit j'étais un "has been", soit j'étais d'un hermétisme effrayant mais il devait y avoir quelquechose ! En effet, j'eus une brève discussion au restaurant où je prenais mon buffet-petit-déjeuner avec un français et son fils de 12 ans. Parti de France début septembre, ils faisaient un voyage de dix mois pendant l'année scolaire en fait. Ils restaient en Inde jusqu'en janvier puis allaient en Thaïlande, le fils suivant parallèlement les cours du CNED. Depuis leur arrivée, ils étaient à Pushkar soit depuis deux mois et demi maintenant. Je leur demandai s'ils ne s'ennuyaient pas et ils me répondirent par la négative. Je n'en revenais pas moi qui tournais en rond au bout de quatre jours au même endroit. Lui, me dit qu'il trouvait toujours quelquechose à faire, toujours quelquechose de différent. Pour ma part, je ne voyais pas trop quoi. Il était vrai qu'il était déjà occupé six heures par jour avec les cours de son fils mais quand même ! Venu pour la première fois à Pushkar en 1990, il me raconta qu'il y avait à cette époque qu'une douzaine de guesthouses et quelques rares voitures. Il était frappé par les modifications rapides de la ville et plus largement de la société indienne au cours des dix dernières années... Et je ne pus m'empêcher de penser qu'il en était ainsi partout dans le monde dans tous les endroits idylliques et paradisiaques et un sentiment d'urgence de voyages m'envahit... Je continuai mes déambulations dans Pushkar et la matinée passa vite cette fois car je passai un long moment à discuter avec des commerçants indiens souhaitant parfaire leur français. Je croisai Stéphane, le suisse allemand de Jaisalmer. Je ne sus pourquoi mais je ne souhaitais pas lui parler et je tentai de l'éviter. Mais il me vit et m'apostropha. Il semblait heureux de me retrouver et il commença à me postillonner dessus car il parlait fort et la bouche ouverte. J'essayais tout en restant le plus courtois possible d'écourter l'entretien, je ne savais trop pourquoi. Après la sieste, j'entrepris de retouner à la Camel Fair. Mais, très vite, je sentis que men ventre ne tournait pas rond. Je retournai dare-dare à la guesthouse accompagné de gargouillements suspects pour évacuer un trop plein liquide et avaler un Lopéramide. J'avais mangé à midi des choux-fleurs et des patates, plat qui m'avait été servi très rapidement et je suspectais donc un plat réchauffé et pas très frais. De plus, depuis 2 ou 3 jours, je mangeais comme une vache et je devais payer ces excès. Bien fait pour moi ! Je pensais donc qu'il fallait mieux garder ma chambre tranquillement et surveiller de façon plus stricte mon alimentation. J'avais des frissons et je ne me sentais pas trop bien. Je pris ma température : 38°2. Rien de dramatique en soi, mais il fallait devoir surveiller ça de près. Aussi, j'avalai un Dolko 500 et j'entrepris de tenir une fiche médicale. Aux grands maux, les grands remèdes :
- 19H30 : un peu de riz absorbé
- 20H00 : riz vomi
- 20H00 : 39°4
- 20H15 : pris un Noroxine 400mg (antibiotique)
- 23H30 : très douleureuses nausées. Je vomis de la bile. Très dur... Je crois que j'ai vomi mon antibiotique.
- 0H30 : vomissements, essentiellement de la bile,
- 02H00 : 39°2
- 04H00 : retour à le selle (molles), pas de traces de sang,
- 04H30 : je tremble de partout. Le moindre effort comme me lever, m'épuise.
- 04H40 : 39°
- 5H00 : vomissements de bile
- 5H15 : pris 2 spassfon-lyoc
- 6H40 : pris 1 autre spassfon-lyoc
- 6H50 : pris 1 noroxine 400 mg
- 7H00 : 39°
- 8H30 : j'arrive à boire un thé.

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