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Journal d'un voyageur du monde
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8 mars 2006

Et vogue la galère !

DSCN0682

Je souhaitais me rendre sur l'île de Mar Lodj située au milieu du delta du Siné Saloum. Pour ce faire, il fallait rebrousser chemin en taxi-brousse et faire une grande boucle pour rejoindre N'Dangane pour enfin prendre une pirogue pour une courte traversée du Saloum. Cela normalement aurait dû me prendre plusieurs heures. Mais heureuse surprise, Nima m'apprenait que ses employés devaient eux-mêmes aller récupérer des touristes à N'Dangane en pirogue et elle me proposa donc de profiter de l'embarcation. Super sympa de sa part ! Moi qui me sentait frustré de ne pas sillonner les "bolongs" du Siné Saloum, je me retrouvais dans une pirogue pour une balade qui m'amenait direct à Mar Lodj ! Je proposai 8€ de participation aux frais d'essence et vogue la galère ! C'était une chouette promenade malheureusement légèrement bouchée par une brume épaisse et persistante amenée ici par le vent du désert de Mauritanie. Le campement, à Mar Lodj, se trouvait les pieds dans l'eau et face à l'ouest. Cool, quoique un poil chérot ! J'allai au village principal de l'île où je fus pris en main par un comité d'accueil composé de jeunes désoeuvrés et orchestré par Picasso, un jeune rasta sénégalais complètement bourré et défonçé en permanence et (je l'appris plus tard) réputé dans le coin. Malgré moi, il me "prit en main" et me fit faire le tour du village. Comme il était plus à plaindre qu'autre chose et qu'il n'était pas trop agressif, je le laissai faire. Je retournai au campement déjeuner en compagnie (hélas) d'un essaim de touristes venu faire l'excursion à la journée du Siné Saloum. J'abandonnai rapidement une balade de fin de journée accablé par une chaleur étouffante. Le vent brûlant du désert obscurcissait le ciel et dès 6 heures de l'après-midi, on ne voyait même plus le soleil. Du coup, je discutai à l'ombre avec les femmes du village qui étaient venues là, tenter de vendre quelques babioles aux touristes de passage.

DSCN0683

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