Phnom Penh Blues
Cela ne va pas fort. Une soudaine et inattendue crise d'angoisse s'est emparée de moi depuis hier soir. J'ai mis cela sur le compte de la fatigue du voyage (26 heures au total, escales comprises !) mais je ne sais pas trop. Je pense que je traîne avec moi mes soucis personnels non encore solutionnés. De plus et pour être tout a fait franc, l'idée d'un voyage de six mois m'angoisse terriblement, qui plus est dans des pays anglophones où je me sens coupé des autres et loin de tout le monde (alors, pourquoi être parti, me direz-vous ? Bonne question !). Stressé donc, angoissé, voire déprimé, tout m'est difficile. Je ne suis pas dans mon assiette et rien que la perspective de quitter Phnom Penh pour une autre destination me paraît une entreprise insurmontable. J'ai connu mieux comme forme. Dès lors, je reste donc souvent dans ma "guesthouse" francophone où je me sens protégé mais il va bien falloir que j'en sorte un jour.
Palais Royal
Ce que j'ai fait un peu aujourd'hui en visitant le Palais Royal et la Pagode d'Argent, immense "complexe" magnifique genre château de Versailles cambodgien (qui fait un peu penser au Wat Phra Keo de Bangkok pour ceux qui connaissent), au milieu d'une horde de touristes de tout poil. Mais preuve que rien ne va, quand quelqu'un m'adressait la parole (touriste ou autre),une boule coincée au fond de ma gorge, m'empêchait de sortir trois mots compréhensibles et je lisai alors dans le regard de mon interlocuteur, son inquiétude quant a mon état de santé... Il va falloir que je me reprenne... Il y a du boulot...