Dépendance

Pas de temple à visiter pour moi aujourd'hui pour cause de pluie (plutôt inhabituelle en cette saison, d'ailleurs). Le temps est, de fait, souvent gris, lourd et orageux depuis mon arrivée. Beurk ! Alors, me voilà tel que ces nombreux touristes que je raillai il n'y a pas si longtemps, à savoir complètement "maniaco-dépendant" à mon écran d'ordinateur où j'ai passé une grande partie de la journée (au lieu de bouquiner, quelle honte !). Bon, en tout cas, cela m'a permis de mettre définitivement à jour ce journal mais surtout, sur les conseils d'un "tour-du-mondiste" français sympa rencontré hier soir, de télécharger un logiciel (Skype) que je ne connaissais pas et qui me permettra de téléphoner à partir de mon ordinateur (connexion wi-fi ou avec fil) et ce, à des prix défiant toute concurrence. Ce que je fis immédiatement dès le logiciel chargé et, de mon bar, parlant à mon écran, j'ai pu joindre ma famille où j'ai bavassé pendant près de dix minutes pour moins de vingt centimes d'euros !!! Bluffant, non ? Cela fait du bien !
Donc, vous l'avez constaté, à part internet, wi-fi, ordinateur, je ne parle pas de beaucoup d'autres choses. C'est bien la preuve que je n'y suis pas encore (dans le voyage !)... Mais ça vient, ça vient...

Finalement, je terminai la journée, non pas scotché à mon écran d’ordinateur, mais à… Angkor. En effet, j’avais, grâce à la jeune et très douce patronne du Rega Guesthouse, négocié un bon tarif avec un chauffeur de sa pension et je décidais d’aller admirer le coucher de soleil sur Angkor. Et bien, j’avais beau être prévenu, l’avoir lu sur tous les guides, c’était tout simplement incroyable !!! Et ne croyez pas que je vais vous parler de la beauté du site, oh que non ! Prenez une étape de montagne, celle du Tourmalet par exemple, ajoutez-y une finale de Champions League à Wembley, versez un peu de 15 août au Champ de Mars ou au Louvre, remuez et servez chaud (très chaud) et dégustez Angkor entre 17 heures et 18 heures, un jour normal. De la pure folie qui, parfois, me laisse perplexe sur la condition humaine… Des milliers de touristes se précipitaient vers un temple, juché sur un point haut qui dominait le site pour admirer le coucher de soleil. Mon pilote (alors que je ne lui avais pas demandé cela, mais mû par un réflexe conditionné), me laissa donc au pied de cette colline que je grimpai au pas de charge pour découvrir ce que vous savez déjà. Je pris le parti d’en rire, et, plutôt que d’attendre le fameux coucher, je m’amusai à prendre en photo la troupe près à mettre Râ en boîte. Et je me « cassai » vite fait… Ah , rien ne vaut un chouette coucher de soleil à Bréhat (soupir !).

Comments

[zehana]

... à savoir, la magie du lieu. 3 fois, hélas !

[isidore]

Trop de monde ça abime les pierres !