Rentrée littéraire
Outre la Bretagne, j'ai eu la chance, cet été, de traîner mes espadrilles à Madrid, Venise, Rome et Barcelone.
Barcelone est une ville que j'aime beaucoup. Lieu de mes toutes premières vacances quand j'étais adolescent, elle n'a "presque" pas changé depuis mon dernier passage en 1982.
Les fameuses Ramblas sont toujours là, animées, colorées, vivantes ainsi que sont toujours là, également, ces petites boutiques-animaleries qui vendent toutes sortes d'animaux de compagnie : canaris, hamsters, lapins, tortues, poissons, que sais-je encore...
Toutefois, en y regardant de plus près, quelque chose de nouveau est apparu accroché aux cages de ces échoppes des Ramblas, quelque chose qui n'existait pas dans les années 70, ni même en 82.
J'ai découvert çà :
Pour ceux qui auraient du mal avec la langue de Shakespeare et avec leur vision, je vais traduire :
Chers visiteurs,
Vous êtes ici dans une ville où des gens travaillent et vivent et non dans un parc à thème.
Les échoppes des Ramblas existent depuis 150 ans.
Avant votre arrivée, nous étions très heureux.
S'il vous plaît, respectez cette ville et ses habitants...
Merci.
Ce panneau se passe de commentaires mais malgré tout, je ne résiste pas à l'envie d'en ajouter un.
J'ai bien peur que ces quelques phrases écrites et reprises par quelques commerçants catalans trouvent toutes leurs places, malheureusement partout dans le monde, aujourd'hui, du fin fond de la Patagonie aux sommets de l'Himalaya en passant par les déserts de Mauritanie et les atolls perdus de Polynésie...
Hélas, trois fois hélas !