C'est beau une ville, la nuit !

J'avais prévu de relier Canton à Hong-Kong par bateau mais on m'avait dit que ce n'était plus possible. J'en doutais, mais bon. Je pris donc un train hyper-classe et j'arrivai dans un autre monde accompagné par le ciel bleu, le soleil, la chaleur enfin retrouvée et... la mer. Pas de doute, le cliché était toujours bien vivace, Hong-Kong était bien le New-York asiatique, sirènes de police et d'ambulances comprises. Je m'installai dans un immeuble-ghetto à touristes sur la péninsule de Kowloon (le quartier le moins cher, mais 18 euros la chambre de 9 m2, quand même !). Puis j'allai tout de suite prendre ma claque du jour à savoir je filai prendre le ferry pour rejoindre l'île de Hong-Kong où se trouvait la City qu'on reliait en 8 minutes. Le choc ! Le panorama somptueux de ces collines hérissées de bâtiments, buildings et tours de verre qui descendaient de la montagne jusqu'à la mer filait le frisson.

La-bas, je déambulai la plupart du temps, nez en l'air, au milieu des immenses tours, j'arpentai les petites ruelles branchées où fleurissaient les bars, restaurants et terrasses à "yuppies" accrochés à la colline façon San Francisco. C'était un régal. On était ici encore très loin de la Chine pure et dure, dans un des temples de la consommation et du capitalisme mondial (pléonasme ?), mais, malgré tout cela, je trouvai que cette ville avait vraiment de la gueule... Et quand la nuit arriva, alors, je vous dis pas...

C'est beau, Hong-Kong, la nuit !