La Habana, le chaos

Je fis une longue promenade sur le Malecon jusqu'à Vedado, quartier résidentiel plus friqué et quelconque. Puis je revins à la casa, complètement vané où je fis une longue sieste. Je retournai ensuite dans Habana Vieja. C'était toujours la même impression que la veille. Il y avait toujours autant de sollicitations, rabatteurs de tout poil (garçons) et raccoleuses (filles). Ici, on pouvait passer son temps à baiser sans aucun problème. Tout cela me déprima un peu. Quelle misère ! Certaines d'entre elles étaient prêtes à coucher que pour pouvoir boire une bière à une terrasse ou partager un repas au resto. Elles utilisaient tous les stratagèmes possibles et imaginables pour essayer d'harponner le touriste occidental plein de dollars. La plupart d'entre elles n'avait pas 25 ans !!! Les Cubains ne disaient rien et regardaient ce manège avec indifférence. Pour la première fois aujourd'hui, on m'avait demandé directement de l'argent à plusieurs reprises (des jeunes enfants comme des vieux retraités). J'avais la sensation que ce pays se trouvait dans un véritable chaos à l'image de sa capitale en partie dévastée et délabrée. En tout cas, il me semblait avoir (vite) fait le tour de cette ville qui ne me laisserait pas un souvenir impérissable.