Séparation à l'amiable

Trop solitaire (?), trop indépendant (?), trop égocentrique (?), trop égoïste (?) ou plutôt les quatre à la fois, j'avais décidé, de façon unilatérale et irrévocable que j'étais inapte au compagnonnage en voyage. Aussi, j'annonçai à Monique qu'il était temps de poursuivre notre petit bonhomme de chemin chacun de son côté avant de se "pourrir" mutuellemnet la vie. De toutes façons, c'était le "deal" du départ. S'il s'avérait qu'il y avait incompatibilité, il fallait savoir se le dire et se séparer. Ce fut fait. Pour le reste, la vie à Anakao s'écoulait paisiblement et je laissai le temps au temps de s'étirer langoureusement. Et c'est tout juste si ma langouste grillée quotidienne (à 4 euros !) venait troubler cette douce quiétude...