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Journal d'un voyageur du monde
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13 mars 2006

Au voleur ! Au fou !

Je passai une super nuit, berçé par le ressac tout proche. J'avalai un petit-déjeuner à la Danoise (comme la patronne) goûteux et appétissant. J'allai ensuite à Serrekunda, autre quartier de Banjul où je déjeunai à l'Alliance Française pour une bouchée de pain. Entre-temps, j'avais failli me faire piéger par un escroc-bandit qui m'avait alpagué à la sortie de la banque où j'étais allé faire du change et qui me proposait de me présenter à sa future femme avec qui, il allait, soi-disant, se marier le lendemain. Apercevant les ruelles coupe-gorges dans lesquelles il souhaitait m'entraîner, mon sixième sens se réveilla d'un seul coup et voyant venir le piège, je le plantai là et je filai. Je retrouvai ce même gangster un peu plus tard dans la soirée encadré et enmené manu-mitari par 2 policiers baraqués. L'après-midi, je pris un taxi pour Kololi, petite station balnéaire et de là, je remontai par la plage jusqu'à Fajana, autre village touristique. Au retour, je fus pris à partie par un jeune "boomster" hystérique qui me reprocha d'avoir échangé trois mots avec une jeune sénégalaise de 19 ans (ça faisait du bien de parler français de temps en temps !). Il me menaça de m'envoyer la police (et que sus-je encore ?) en m'accusant de tous les maux et en particulier, de pédophilie! Quelle mouche l'avait piqué ? Je n'en sus strictement rien. En tout cas, j'eus une grosse frayeur quand, alertée par ses beuglements, il rameuta toute une bande de jeunes qui commençèrent à m'entourer, menaçants. Maîtrisant toujours aussi mal l'anglais et la bagarre de rues, il fut difficile de me faire entendre d'autant que le jeune gambien complètement énervé et probablement un peu fou, n'arrêtait pas de crier et de hurler au lynchage populaire. Je continuai mon chemin, ignorant tout ce beau monde. On me laissa filer et je retournai à ma guesthouse avec une grosse frayeur rétrospective. Heureusement qu'on était en plein jour car la nuit, dans les mêmes conditions, ils me faisaient la peau. Du coup, je ne pensais pas rester longtemps dans ce pays car la première impression favorable de la population ressentie la veille, s'était évanouie d'un seul coup.

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