30 mars 2006
A contre-courant
Je bullai (encore) toute la matinée dans l'attente du départ (à 14H) du "Willis" qui devait me ramener à Dakar. En fait, je continuai à attendre, attente au Perroquet puis attente dans le bateau. Le bateau était nickel et je m'installai à sa proue pendant toute la descente du feuve Casamance qui dura trois bonnes heures. Ainsi, je repassai devant l'île de Karabane pour laquelle tous les touristes présents dans le bateau ne cessèrent de s'extasier et de se remémorer avec émotion sincère la magie du lieu. Décidément, j'aurais été tout au long de ce périple, à contre-courant. Mais bon, je préférais ça plutôt que de me retrouver dans le troupeau...
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